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Production de proteines animales

en milieu urbain

À l’initiative

Christophe Bagilet, exploitant agricole

 » J’ai 50 ans, et je suis père de deux enfants en bas âge. J’ai exercé dans la restauration collective d’entreprise pendant plus de 20 ans, aux postes de Responsable Hygiène et Sécurité et puis Responsable des Achats. 

Ces années m’ont permis de comprendre ce que l’on mangeait et l’impact sur notre santé.

Mes engagements associatifs et politiques m’ont aussi sensibilisé à l’environnement et à sa fragilité.

J’ai compris que l’on ne peut pas séparer les êtres humains de leur environnement. La protection des uns passe par la protection de l’autre et inversement.

Ces conséquences sont particulièrement visibles sur les populations les plus empêchées et le coût humain et financier ne cesse de croître.

Face à cela il n’existe pas de panacée, mais des pistes sont ouvertes, en particulier par le rapport de la FAO de 2013, et c’est là le point de départ de ma réflexion. »

Christophe Bagilet

La production de denrées alimentaires à base d’insectes permet, dans le contexte actuel :

De nourrir une population toujours plus importante sans utiliser des surfaces agraires supplémentaires, et avec une consommation d’eau quasiment nulle

De réduire de plus de 99% l’utilisation de produits chimiques à quantité produite égale

De garantir une production de protéines animales compatible avec le bien-être animal.

De pouvoir s’implanter dans un milieu urbain dense, au plus près des consommateurs et des bassins d’emplois

De valoriser immédiatement les déjections en engrais de qualité biologique, dans une démarche d’économie circulaire.

« L’alimentation est ce qui nous rassemble le plus. C’est un passage multi-quotidien obligatoire.
Il est effarant de constater les conséquences de la piètre qualité de notre alimentation. »

L'approche

Nous sommes exposés quotidiennement aux pesticides, antibiotiques, perturbateurs endocriniens, molécules toxiques cancérigènes ou cancérogènes, aux nanoparticules, avec tous les « effets cocktails » que nous ignorons encore.

Il est impératif de remédier à cette situation quand on connait l’impact sur notre santé : toutes les maladies et/ou leurs conséquences ont au moins une cause liée à l’alimentation.

Le procédé

Le ténébrion se reproduit relativement vite : le cycle de développement complet peut s’effectuer en deux à trois mois, si les conditions sont favorables, alors que cela peut prendre une année dans la nature.

La femelle pond des œufs très petits et transparents, difficiles à détecter dans le son de blé. L’incubation des œufs dure de 4 à 18 jours.

La durée de la nymphose est de 6 à 20 jours selon la température…  EN SAVOIR PLUS