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La visite du salon Exp’Hôtel 2021 à Bordeaux était l’occasion de pitcher Metaver auprès des professionnels.

Moment de retrouvailles avec des amis, dont certains que je n’avais pas vu depuis deux ans pour cause de  pandémie. On revisite les évènements survenus depuis le précédent salon, les conséquences de la crise sanitaire, les leçons que l’on peut en tirer. On échange des nouvelles de la famille et des amis communs, et et on parle beaucoup de mes enfants car nous y étions allés en famille, et à cet âge-là ça change très vite.

Quant à la présentation de Metaver, je dois dire que j’ai été étonné par l’accueil des professionnels de la distribution.

Ayant réussi à cacher mes appréhensions  quand j’ai développé le concept, je fus très surpris des réactions des exposants. En effet, la première question n’était pas “est-ce tu penses que ça va marcher ?”, ce à quoi j’aurais dû m’attendre, mais “c’est génial quand est-ce que tu commences ?”. Au premier, je me suis dit : ” il t’aime bien et il est sympa”, mais quand le troisième répond cela, tu comprends que la profession est prête à tester.

Rencontres avec des éleveurs

Lors d’un échange avec un pisciculteur, lequel comme la réglementation l’exige  nourrit sa production de farines de poisson et de compléments alimentaires, j’ai fait remarquer qu’il pouvait maintenant utiliser également des larves d’insectes. Il m’a indiqué que sa société était en train de réfléchir à ce sujet. Il a très bien entendu que Metaver peut répondre à son besoin, en proposant un produit offrant comme garanties une traçabilité totale, l’absence totale de produits chimiques, et une alimentation entièrement bio.

Enfin, j’ai rencontré un groupement d’éleveurs de volaille qui était un peu moins informé des changements de réglementation, et qui ont été un peu surpris que l’on puisse donner des larves à des poules. Pourtant, dans ma jeunesse, j’ai toujours vu les poules gratter la terre et manger toutes les larves et vers qu’elles trouvaient.

La réglementation a évoluée, mais pas encore les mentalités.

Je comprends bien l’utilité des réglementations à propos de l’alimentation, je les ai appliquées quotidiennement pendant plus de 20 ans. Mais un peu de bon sens et un peu moins de rigidité feraient avancer les choses beaucoup plus vite.

En matière de Novel Food, les initiatives innovantes se heurtent aux différentes législations et réglementations. Or, nous n’avons pas le temps d’attendre.

La maison brûle ! Alors ne regardons pas ailleurs et agissons, vite !